Hier soir, rien d’intéressant à la télé, je me blottis dans ma couette pour lire «Petit traité de vie intérieure*» de Frédéric Lenoir, qu’une amie m’a gentillement offert. J’y ai redécouvert, entre autres (il fourmille de belles choses ce livre, j’en reparlerai), une règle que l’on a tendance à oublier dans le flux de nos vies où tout va vite (trop?) : «Prends soin des autres comme de toi». Et j’aime particulièrement cette idée qui aide au vivre ensemble.
Issue de l’adage, « ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas que l’on te fasse« . Mais pense-t-on vraiment à l’appliquer dans notre relation aux autres. Et fait-on aux autres ce que j’aurais envie qu’ils me fassent, pour prendre cette phrase du côté positif. Heu….? La réponse me semble claire: on l’oublie malheureusement trop souvent 🤔.
Dans le quotidien
Alors ! C’est décidé, aujourd’hui, dés le petit déjeuner, on instaure cette nouvelle règle, pour plus d’harmonie sous ce toit. DING, DING, DING! tout le monde à table. «Je vais vous apprendre une nouvelle règle, que l’on va mettre en place pour que tout se passe bien entre nous : on va se demander si, ce que je fais à mon frère, à ma sœur, à mes amis et mes parents, j’aimerais qu’ils me le fassent aussi». C’est un peu abstrait, mais les grandes ont l’air d’avoir compris, on verra ce qu’il en est dans la pratique quotidienne. À moi, de leur rappeler et surtout de l’appliquer. Car si répéter 15 fois quelque chose sans en avoir le résultat est épuisant, s’entendre dire 15 fois la même chose, pourrait traduire un manque de confiance envers elles. Or, c’est tout l’inverse que j’essaye de leur transmettre, qu’elles aient confiance. Confiance en la vie, en elles, en leurs actes, juste de la confiance.
Pour ne pas à avoir à le dire tous les jours, j’ai écrit cette petite phrase sur le tableau au milieu du salon. Petit à petit, j’espère qu’elle deviendra naturelle pour nous tous, interpellante pour les autres.
*Petit traité de vie interieure, Frédéric Lenoir, Pocket (Plon), 2010